Quand les Bouddhas s’adressent à nous, ils disent : « Hommes et femmes de bien, soyez vrais. » Ne vous racontez pas d’histoires, n’en racontez pas aux autres. Hommes et femmes de bien : il n’y a pas de flatterie, c’est juste que votre vraie nature est bonne. Tels que vous êtes, vous êtes bouddha : c’est ce que nous enseigne Bouddha.

Aussi n’allez pas jouer sur les terres du démon, restez sur la terre de Bouddha et si vous vous êtes écartés sur les terres du démon, revenez sur la terre de Bouddha. Si vous vous êtes écartés, hommes et femmes de bonne volonté, revenez sur la terre de Bouddha, ne continuez pas à mentir, à tricher, n’enfilez pas les habits du démon, car profondément vous êtes bouddha.

Si vous avez tort, reconnaissez-le. Ne cherchez pas à avoir raison quand vous avez tort. Ne jouez pas à ce jeu qui est fatal, ne persistez pas dans vos erreurs, ne revendiquez pas vos erreurs avec fierté.

Certaines personnes fanfaronnent en disant : « Je n’ai même pas peur », alors qu’en fait elles sont mortes de trouille ; ne jouez pas à ce jeu. La moindre de nos pensées, la moindre de nos paroles, la moindre de nos actions, a des conséquences. À force de suivre les vagues de notre karma, un jour on ne peut plus revenir à la condition normale. Le vrai jeu de la vie, le plus haut des jeux, c’est celui où on ne triche pas.

Seulement ne pas s’autoriser à aller dans l’erreur. « Je ne fais que jouer ! » Non, tu ne fais que tricher, ce n’est pas pareil.

Maître Deshimaru disait : « Je vous en prie, au moins une fois, lâchez prise au personnage que vous jouez. Abandonnez votre rôle de justicier ou de victime. »

Tous les jours nous chantons que la vraie nature de notre esprit est la liberté inconcevable et que rien ne peut obscurcir notre esprit. À partir de là, il n’y a pas à avoir peur de quoi que ce soit.

Hommes et femme de bien, honorez votre dimension de bouddha, votre nature de bouddha.

Ne jouez pas au plus malin avec Bouddha, la roue du Dharma écrase tout. Il n’y a pas de raison de souffrir, de vouloir souffrir. Tout ce qui s’écarte de notre nature de bouddha est cause de souffrance.

Toutes les boursouflures de notre ego, toutes les difformités de notre ego, toutes les monstruosités de notre ego, la roue du Dharma les écrase et nous fait souffrir.

Hommes et femmes de bien, hommes et femmes de bonne volonté, n’allez pas jouer sur la terre des démons, vous ne feriez que souffrir et faire souffrir les autres.

Taiun JP Faure, octobre 2023

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