Kanshoji

KANSHOJI, Monastère de la Lumière de Kannon

Kanshoji est un monastère bouddhiste zen Sôtô, situé en France.
En Dordogne, au cœur du parc naturel Périgord-Limousin, il surplombe un grand lac entouré de forêts.
La tranquillité et la beauté de la nature en font un lieu idéal pour pratiquer la Voie de Bouddha.
Ce monastère bouddhiste est une école de vie ouverte à tous ceux qui souhaitent découvrir, approfondir et mettre en pratique l’enseignement du Bouddha.
Il a aussi vocation de former des moines et nonnes qui à leur tour transmettront cet enseignement.
Son abbé fondateur, Taiun Jean-Pierre Faure, a reçu l’ordination de moine de Taisen Deshimaru Roshi et a été certifié enseignant du zen Sôtô par Dônin Minamisawa Zenji.
Il enseigne selon les fondements de notre école et donne par ailleurs un enseignement vivant, correspondant aux situations rencontrées.

La voie de la compassion

Kanshoji signifie littéralement : Temple de la lumière de la compassion.

Kan, Kannon : bodhisattva* de la compassion
Sho : lumière
Ji : temple.

Dans le bouddhisme, l’éveil est sagesse et compassion. C’est à partir de son éveil que Bouddha est devenu l’Omniscient, le Grand Compassionné.

Par la pratique de la méditation, l’esprit se rend disponible et voit les choses telles qu’elles sont ; le cœur s’ouvre à la non-séparation entre moi et l’autre. Le bonheur de l’autre devient mon bonheur, sa souffrance ma souffrance.

Kannon (Kan : voir ­ On : le son) est celui qui voit le son du monde ; il voit et entend la souffrance des êtres humains.

C’est à partir de l’unité avec l’autre que nous vient la réponse juste à sa souffrance.

Sutra des quatre vœux du bodhisattva

Si nombreux que soient les êtres,
je fais vœu de les libérer tous.
Si nombreuses que soient les passions,
je fais vœu de les dépasser toutes.
Si nombreux que soient les dharmas,
je fais vœu de les pratiquer tous.
Si parfaite que soit la voie du Bouddha,
je fais vœu de la réaliser.

Lignée

Dônin Minamisawa Zenji, le fondateur de Kanshoji

Né en 1927 dans la préfecture de Nagano, Dônin Minamisawa Zenji est abbé de Eiheiji, un des deux principaux temples du zen sôtô. Il rencontre Taiun Jean-Pierre Faure en 2001 au temple de la Gendronnière (France), celui-ci deviendra son disciple et l’aidera à fonder le monastère bouddhiste zen Kanshoji en Dordogne (France).

En 2003, il donne la transmission du Dharma à son premier disciple européen, Taiun Faure, qui devient abbé du monastère Kanshoji en 2011.

Maître Dônin Minamisawa, fondateur du monastère Kanshoji.

Taiun Jean-Pierre Faure, l’abbé fondateur de Kanshoji

Taiun Jean-Pierre Faure, l’abbé fondateur de Kanshoji

Taiun Jean-Pierre Faure, l’abbé fondateur de Kanshoji, reçoit en 1981 l’ordination de moine de maître Taisen Deshimaru et devient son disciple.

Vingt ans après la mort de maître Taisen Deshimaru, il reçoit la transmission du Dharma de maître Dônin Minamisawa et devient enseignant certifié de l’école zen Sôtô.

Il entretient un lien étroit avec son maître Dônin Minamisawa, fondateur du monastère Kanshoji car le zen se transmet de personne à personne, dans une relation intime de totale confiance : la relation maître-disciple.

Vidéo sur le lien entre JP Faure, l’abbé fondateur, et son maître, Dônin Minamisawa Zenji

Hosetsu Laure Scemama, l’abbesse de Kanshoji

Laure Hosetsu Scemama, abbesse de Kanshoji, reçoit l’ordination de nonne de Maître Deshimaru en 1982. Depuis plus de 40 ans, elle a pratiqué aux côtés de Taiun Roshi. Elle participe en tant que membre fondateur à la création du Monastère de Kanshoji (Dordogne). Elle crée en 2003 le Centre Zen de Limoges où elle enseigne. Elle reçoit en 2008 la transmission du Dharma de maître Dônin Minamisawa.

Hosetsu Laure Scemama, abbesse de Kanshoji

Et si on remonte plus loin dans le temps

Il y a 2600 ans, en Inde, Bouddha Shakyamuni s’éveille assis en zazen sous l’arbre de la bodhi. Depuis, cette pratique s’est transmise sans interruption, de de génération en génération, jusqu’à aujourd’hui. En hommage à cette transmission, nous récitons notre lignée chaque matin au monastère.

Au VIème siècle, venant du Sri Lanka, Bodhidharma arrive en Chine, où l’expérience de l’éveil se développe sous le nom de Ch’an.

Au XIIIème siècle, maître Dôgen, à son retour de Chine, implante au Japon le zen Sôtô, il fonde le monastère de Eiheiji.

Deux générations plus tard, maître Keizan continue l’œuvre de maître Dôgen et fonde le monastère de Sôjiji.

En 1967, Taisen Deshimaru se rend en Europe et enseigne la pratique du zen. Jusqu’à sa mort, en 1982, il éduque de nombreux disciples, ouvre plus d’une centaine de lieux de pratique, crée l’Association Zen Internationale (AZI), et fonde le temple zen de La Gendronnière, dans le Loir-et-Cher.

Yashô Valérie Guéneau, disciple de l’abbé fondateur, parle de la relation Maître-Disciple au cours de l’émission Sagesses Bouddhistes de France 2

Qui vit ici ?

Des résidents vivent toute l’année à Kanshoji. Parmi eux, des moines et nonnes amenés à transmettre un jour l’enseignement du Bouddha y reçoivent une formation.

D’autres viennent au monastère pour une retraite de quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois… Ils y découvrent l’enseignement du Bouddha et le mettent en pratique dans la vie quotidienne.

Pratique quotidienne

Maître Deshimaru dit : « Le zen, c’est zazen et toutes choses de la vie. » Zazen (la méditation sans objet) consiste à s’absorber totalement dans la posture assise, seulement cela, rien d’autre.

C’est avec ce même esprit que nous nous absorbons dans chaque activité de la vie quotidienne, présent au monde dans l’instant en s’oubliant soi-même. C’est ainsi que nous pouvons répondre de tout notre cœur à la situation qui nous échoit.

Horaires d’une journée type :
5.30lever
6.00 zazen – cérémonie – petit-déjeuner traditionnel
8.20vaisselle, épluchage des légumes, nettoyage
9.15thé-café, rencontre avec l’abbé
9.30activité au service de la communauté (samu)
12.30 déjeuner
14.30samu
17.30 douche et temps libre
18.30dîner
20.15zazen
21.00coucher

Faire les choses de tout son cœur,
comme elles doivent être faites,
sans rien en attendre pour soi.
Tsugen Narazaki.

C’est ce que nous pratiquons en zazen, lorsque nous chantons les sutras, ou prenons les repas en silence… lorsque nous désherbons le potager, nettoyons le monastère, ou coupons les légumes …

Le vrai bouddhisme se cultive au cœur de notre vie quotidienne.
Kohô Chisan

Toutes les actions d’une journée expriment notre gratitude pour la vie qui nous est donnée.

Retraites

Vivre dans un monastère bouddhiste zen, c’est pratiquer l’enseignement de Bouddha dans toutes les actions de la vie quotidienne.
C’est suivre un mode de vie juste, dans le respect de l’autre.
Les personnes qui viennent faire une retraite vivent en totale interdépendance avec les résidents et partagent l’ensemble de leurs activités.

Devenir membre de l’association

L’Association Zen Kanshoji fondée en 2002 a pour objet :

  • de permettre l’étude et la pratique du zen Sōtō, fondé par Bouddha Shakyamuni, maître Dōgen et maître Keizan et transmis en Europe par maître Taisen Deshimaru.
  • de diffuser et faire connaître l’enseignement et la pratique du zen Sōtō.
  • d’aider à réaliser une véritable liberté de l’esprit, une meilleure compréhension entre les hommes, sans discrimination de sexe, de race, de nationalité, de croyance ou de religion.
  • de pourvoir à l’entretien des moines et nonnes résidents au monastère.
  • d’assurer la formation des moines et nonnes.

Adhésion / Renouvellement à l’Association Zen Kanshoji

L’adhésion sera effective à la réception de votre règlement.