Méditation, enseignements, mise en pratique

Samedi 21 septembre

Tout le monde sait que l’égoïsme est un défaut. On demande à son partenaire : « Ne sois pas si égoïste ! ». Quand on dit cela, on convient qu’il est possible de contrôler, de diminuer son égoïsme.

On sait bien qu’à chaque individu est attaché un ego. Qu’est-ce que l’ego ? Qu’est-ce que l’égoïsme ? Peut-on vivre sans ego ? Comment accéder à son véritable Soi, nature profonde en unité avec toutes les existences ? C’est ce dont traitera ce premier enseignement.

Nous vivons tous dans une société dont nous partageons plus ou moins les valeurs et à bien y regarder, il est impossible de faire autrement ; c’est la vie ordinaire dans laquelle l’ignorance, l’avidité, l’aversion sont souvent à l’origine de nos choix. Face à cela, il y a une vie religieuse où toute chose est faite avec un esprit pur, de tout son cœur, sans rien attendre pour soi. Comment harmoniser ces deux aspects incontournables de notre vie, c’est ce dont traitera ce deuxième enseignement.

Dimanche 22 septembre

La science, le progrès qui va avec, nous promet une vie meilleure ; ce n’est que très partiellement vrai. La démarche scientifique est au cœur de nos sociétés. La gouvernance des experts prévaut dans tous les domaines. Plus nos connaissances augmentent, plus notre pouvoir grandit. En ce qui concerne l’amour, c’est l’ouverture du cœur qui est de première importance : ouvrir son cœur à la réalité telle qu’elle est.

Cette réalité a une part connue à ce jour, une autre part inconnue que l’on pourra toutefois connaître un jour ou l’autre. Mais il y a une chose que la science refuse, c’est ce qui ne pourra jamais être connu : l’inconnaissable. Cet inconnaissable, mystérieux, est le cœur de nos vies. Accepter le mystère, l’inconnaissable, c’est accéder à la libération de tous les dogmes, de toutes les doctrines, c’est vivre la magie, la poésie de la vie.

Résoudre le problème de la vie et de la mort est la grande affaire de l’être humain. Tant que l’être humain ne voit pas, n’accepte pas la mort pour ce qu’elle est, il en a peur et tend à s’étourdir, se distraire, à mener sa vie sans sagesse, et sans la compassion qui va avec. Qu’est-ce qui meurt ? Qu’est-ce qui est éternel ? Tout ce qui vit, meurt.

Dans certaines religions, on parle de réincarnation après la mort. Dans le bouddhisme, on parle de renaissance.

L’éclaircissement de ces différentes notions amène à la paix, à l’acceptation de la réalité telle qu’elle est, à la non-peur.


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