Formation spirituelle

Pourquoi recevoir une formation spirituelle ?

Face aux nombreux défis qui se présentent à nous en ce début de 21^ème siècle, la question se pose de savoir quelle formation spirituelle doit suivre un être humain s’il veut contribuer à l’évolution de l’humanité ? Les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne sont pas extérieurs à nous-mêmes, ils sont liés à notre rapport au monde, à nos émotions, à notre esprit profond, à notre façon de gérer les poisons de l’esprit : l’ignorance, l’avidité et l’aversion. Pour l’être humain, la priorité est de recevoir une formation spirituelle, afin d’être capable d’y répondre, quelles que soient les difficultés auxquelles il puisse être confronté, avec un esprit nettoyé des trois poisons, un esprit capable de voir la réalité telle qu’elle est. La question se pose alors : où peut-on recevoir pareille formation spirituelle ?

Le monastère, une école de vie

Recevoir une formation spirituelle implique de trouver un enseignant qualifié ainsi qu’un lieu réunissant les conditions idéales pour la pratique spirituelle. Le monastère Kanshoji répond à ces deux exigences. L’abbé fondateur Taiun Jean-Pierre Faure, qui a reçu de son maître la transmission du Dharma, est à la tête du monastère. Il enseigne la Voie du Bouddha à une communauté qui vit en accord avec cet enseignement. Dès lors que l’on entre dans le monastère, on tourne son regard vers l’intérieur, vers l’esprit originel. Le monastère est en fait une école de vie où l’on accepte de recevoir les instructions des membres de la communauté et d’en suivre les règles. Ce faisant, on se libère de sa conscience personnelle et des pesanteurs de l’égoïsme. C’est dans le monastère que l’on peut mener sa formation spirituelle à son terme et devenir moine ou nonne bouddhiste.

Devenir moine, nonne bouddhiste

L’une des vocations de Kanshoji est de former des moines et des nonnes. Lors de l’ordination, le disciple prend la main que lui tend le maître et le reconnaît comme enseignant et instructeur. Pendant plusieurs années, il (elle) pratique au côté de son maître, reçoit son enseignement et suit ses instructions. Une fois leur formation terminée, les moines et nonnes peuvent retourner dans le monde. Le moine et la nonne bouddhistes vivent la sublime solitude dans le monde, une vie sans lien égoïste, mais en unité avec toutes les existences. Ils consacrent leur vie à l’essentiel et se détournent du secondaire. Par leur pratique, ils réalisent leur vœu d’aider les êtres à se libérer des poisons de l’ignorance, de l’avidité et de l’aversion.