Monastère de la lumière de Kannon

N° 18 – Hiver 2010

L’automne à Kanshoji a été marqué par le ango, auquel ont participé d’anciens moines et nonnes responsables de dojo, ainsi que des bodhisattvas ; certains venant de l’extérieur, d’autres résidant à Kanshoji.

La pratique du ango ne laisse pas de place aux affaires personnelles. Les journées sont consacrées à zazen, aux cérémonies, à l’étude et à l’entraînement aux formes traditionnelles du zen sôtô. Tout au long de la journée, l’accent est mis sur l’excellence de la pratique.

La pratique du ango ne laisse pas de place aux affaires personnelles.

Le dojo devient un sôdô : on y pratique zazen, on y prend le repas du matin, on y dort. Cette pratique de vie demande une présence de chaque instant et une grande attention dans notre rapport à l’autre. Elle nous propulse dans l’oubli de soi, dans la réalité de l’interdépendance ; elle nous éveille à nos dysfonctionnements. Ce sont les aspects fondamentaux de la pratique, naturellement accessibles pendant le ango.

Une atmosphère forte et harmonieuse s’établit ; des liens profonds se créent naturellement entre les participants. Un sentiment de gratitude apparaît pour la pratique des bouddhas et patriarches, pour ce qui nous est transmis, pour la pratique de chacun.

C’est en pratiquant la tradition que nous pourrons à l’avenir créer inconsciemment des formes nouvelles, adaptées à notre culture et à notre époque. Pour la première fois, nous avons chanté le Sandôkai en français, après en avoir travaillé la traduction.

À peine le ango fini, Dônin Régis s’est envolé pour la Californie, afin de participer au ango organisé par l’école sôtô. Yashô Valérie participera dès le mois de mars au ango de Chuôji, le temple de Minamizawa Roshi situé dans le Nord du Japon, à Sapporo.

Les ango de l’école sôtô sont destinés à de futurs enseignants du Dharma. Il est nécessaire de recevoir l’enseignement du zen si l’on veut à son tour le transmettre.

Observant comment les gouvernements se débattent, impuissants, pour trouver des solutions aux difficultés que rencontre aujourd’hui l’humanité, on comprend que la réponse profonde dépend de l’esprit humain. Le message du Bouddha est plus que jamais pertinent, révolutionnaire pour le monde d’aujourd’hui et de demain.

Ceux qui se consacrent à la pratique de la Voie, pour soi et pour les autres, sont un trésor pour l’humanité.

Maître Deshimaru  disait: « Ceux qui se consacrent à la pratique de la Voie, pour soi et pour les autres, sont un trésor pour l’humanité. »

En dehors de cette période intense de formation, ont lieu tout au long de l’année des sesshins, des ateliers, des semaines fuse… il est essentiel que le plus grand nombre y participe.

Or, les problèmes rencontrés dans le monde, tels que la pauvreté croissante, existent également dans la sangha. On ne doit pas retrouver dans le zen les clivages sociaux ni les exclusions qui existent dans la société. Il n’est pas pensable que certains, gênés par des problèmes d’argent, ne puissent pratiquer, ne puissent aider le Dharma. Comment rendre accessible la pratique aux plus démunis ?

Ce sera le thème de la prochaine assemblée générale. Que chacun y pense dès maintenant et arrive avec des propositions mûrement réfléchies. Vu la difficile réalité de certains, on ne peut plus en rester aux mots; il faudra qu’à la fin de notre réunion des décisions soient prises.

Bonne pratique !

Taiun Jean-Pierre

P.S. : Le calendrier de l’année a déjà été envoyé, mais nous avons effectué depuis un changement : la sesshin de septembre sera dirigée par Hosetsu Laure Scemama et se déroulera les 24-25-26 septembre 2010.

Lettre de Kanshoji
monastère de la lumière de Kannon
N° 18 – Hiver 2010
L’automne à Kanshoji a été marqué par le ango, auquel ont participé d’anciens moines et nonnes
responsables de dojo, ainsi que des bodhisattvas ; certains venant de l’extérieur, d’autres résidant à
Kanshoji.
La pratique du ango ne laisse pas de place aux affaires personnelles. Les journées sont consacrées à zazen,
aux cérémonies, à l’étude et à l’entraînement aux formes traditionnelles du zen sôtô. Tout au long de la
journée, l’accent est mis sur l’excellence de la pratique.
Le dojo devient un sôdô : on y pratique zazen, on y prend le repas du matin, on y dort. Cette praque de
vie demande une présence de chaque instant et une grande attention dans notre rapport à l’autre. Elle nous
propulse dans l’oubli de soi, dans la réalité de l’interdépendance ; elle nous éveille à nos
dysfonctionnments. Ce sont les aspects fondamentaux de la pratique, naturellement accessibles pendant
le ango.
Une atmosphère forte et harmonieuse s’établit ; des liens profonds se créent naturellement entre les
participants. Un sentiment de gratitude apparaît pour la pratique des bouddhas et patriarches, pour ce qui
nous est transmis, pour la pratique de chacun.
C’est en pratiquant la tradition que nous pourrons à l’avenir créer inconsciemment des formes nouvelles,
adaptées à notre culture et à notre époque. Pour la première fois, nous avons chanté le Sandôkai en
français, après en avoir travaillé la traduction.
À peine le ango fini, Dônin Régis s’est envolé pour la Californie, afin de participer au ango organisé par
l’école sôtô. Yashô Valérie participera dès le mois de mars au ango de Chuôji, le temple de Minamizawa
Roshi situé dans le Nord du Japon, à Sapporo.
Les ango de l’école sôtô sont destinés à de futurs enseignants du Dharma. Il est nécessaire de recevoir
l’enseignement du zen si l’on veut à son tour le transmettre.
Observant comment les gouvernements se débattent, impuissants, pour trouver des solutions aux
difficultés que rencontre aujourd’hui l’humanité, on comprend que la réponse profonde dépend de l’esprit
humain. Le message du Bouddha est plus que jamais pertinent, révolutionnaire pour le monde
d’aujourd’hui et de demain.
Maître Deshimaru disait : « Ceux qui se consacrent à la pratique de la Voie, pour soi et pour les autres,
sont un trésor pour l’humanité. »
En dehors de cette période intense de formation, ont lieu tout au long de l’année des sesshins, des
ateliers, des semaines fuse… il est essentiel que le plus grand nombre y participe.
Or, les problèmes rencontrés dans le monde, tels que la pauvreté croissante, existent également dans la
sangha. On ne doit pas retrouver dans le zen les clivages sociaux ni les exclusions qui
existent dans la société. Il n’est pas pensable que certains, gênés par des problèmes d’argent, ne puissent
pratiquer, ne puissent aider le Dharma. Comment rendre accessible la pratique aux plus démunis ?
Ce sera le thème de la prochaine assemblée générale. Que chacun y pense dès maintenant et arrive avec
des propositions mûrement réfléchies. Vu la difficile réalité de certains, on ne peut plus en rester aux mots;
il faudra qu’à la fin de notre réunion des décisions soient prises.
Bonne pratique !
Taiun Jean-Pierre
P.S. : Le calendrier de l’année a déjà été envoyé, mais nous avons effectué depuis un changement : la
sesshin de septembre sera dirigée par Hosetsu Laure Scemama et se déroulera les 24-25-26 septembre
2010.Lettre de Kanshoji

monastère de la lumière de Kannon

N° 18 – Hiver 2010

L’automne à Kanshoji a été marqué par le ango, auquel ont participé d’anciens moines et nonnes

responsables de dojo, ainsi que des bodhisattvas ; certains venant de l’extérieur, d’autres résidant à

Kanshoji.

La pratique du ango ne laisse pas de place aux affaires personnelles. Les journées sont consacrées à zazen,

aux cérémonies, à l’étude et à l’entraînement aux formes traditionnelles du zen sôtô. Tout au long de la

journée, l’accent est mis sur l’excellence de la pratique.

Le dojo devient un sôdô : on y pratique zazen, on y prend le repas du matin, on y dort. Cette praque de

vie demande une présence de chaque instant et une grande attention dans notre rapport à l’autre. Elle nous

propulse dans l’oubli de soi, dans la réalité de l’interdépendance ; elle nous éveille à nos

dysfonctionnments. Ce sont les aspects fondamentaux de la pratique, naturellement accessibles pendant

le ango.

Une atmosphère forte et harmonieuse s’établit ; des liens profonds se créent naturellement entre les

participants. Un sentiment de gratitude apparaît pour la pratique des bouddhas et patriarches, pour ce qui

nous est transmis, pour la pratique de chacun.

C’est en pratiquant la tradition que nous pourrons à l’avenir créer inconsciemment des formes nouvelles,

adaptées à notre culture et à notre époque. Pour la première fois, nous avons chanté le Sandôkai en

français, après en avoir travaillé la traduction.

À peine le ango fini, Dônin Régis s’est envolé pour la Californie, afin de participer au ango organisé par

l’école sôtô. Yashô Valérie participera dès le mois de mars au ango de Chuôji, le temple de Minamizawa

Roshi situé dans le Nord du Japon, à Sapporo.

Les ango de l’école sôtô sont destinés à de futurs enseignants du Dharma. Il est nécessaire de recevoir

l’enseignement du zen si l’on veut à son tour le transmettre.

Observant comment les gouvernements se débattent, impuissants, pour trouver des solutions aux

difficultés que rencontre aujourd’hui l’humanité, on comprend que la réponse profonde dépend de l’esprit

humain. Le message du Bouddha est plus que jamais pertinent, révolutionnaire pour le monde

d’aujourd’hui et de demain.

Maître Deshimaru disait : « Ceux qui se consacrent à la pratique de la Voie, pour soi et pour les autres,

sont un trésor pour l’humanité. »

En dehors de cette période intense de formation, ont lieu tout au long de l’année des sesshins, des

ateliers, des semaines fuse… il est essentiel que le plus grand nombre y participe.

Or, les problèmes rencontrés dans le monde, tels que la pauvreté croissante, existent également dans la

sangha. On ne doit pas retrouver dans le zen les clivages sociaux ni les exclusions qui

existent dans la société. Il n’est pas pensable que certains, gênés par des problèmes d’argent, ne puissent

pratiquer, ne puissent aider le Dharma. Comment rendre accessible la pratique aux plus démunis ?

Ce sera le thème de la prochaine assemblée générale. Que chacun y pense dès maintenant et arrive avec

des propositions mûrement réfléchies. Vu la difficile réalité de certains, on ne peut plus en rester aux mots;

il faudra qu’à la fin de notre réunion des décisions soient prises.

Bonne pratique !

Taiun Jean-Pierre

P.S. : Le calendrier de l’année a déjà été envoyé, mais nous avons effectué depuis un changement : la

sesshin de septembre sera dirigée par Hosetsu Laure Scemama et se déroulera les 24-25-26 septembre

2010.